Nous accompagnons la vie et non la mort. Et dans les derniers moments de la vie de la personne, le bénévole est présent, discret, soucieux de la confidentialité et des secrets qui peuvent lui être confiés.
L’accompagnement c’est aussi prendre soin de soi pour mieux prendre soin de l’autre. Il est important de prendre le temps de prendre son temps et de se mettre au diapason du rythme du malade si différent désormais … |
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L’accompagnement, c’est vivre la réalité du moment présent avec intensité. L’accompagnement de la fin de la vie, c’est se rappeler sa propre finitude. L’accompagnement de la fin de la vie génère une leçon de vie qui permet de développer une qualité d’être et de mieux apprécier les premières fleurs du printemps ... Une société en bonne santé prend en charge ses mourants avec considération et en accueillant généreusement la réalité du moment sans se boucher les oreilles, sans se fermer les yeux. Une citation de Sandra MEUNIER art-thérapeute clown pouvant synthétiser ce qui précède : « Si on ne peut changer la vie, on peut changer le regard qu’on a sur elle ». |